Θεό Ηβδο #2

Ce vendredi est arrivé à vitesse grand V ! Encore une semaine pleine de sujets de réjouissance, de reconnaissance, de prière, d'apprentissage et de découverte. Comme prévu, je sélectionne deux points qui me semblent intéressants :

- Dogmatique - Péché et Rédemption : petite définition d'abord : "La dogmatique (ou théologie systématique) cherche à exposer, expliquer et explorer les vérités fondamentales de la foi chrétienne, et leur harmonie, à partir des données bibliques." Le premiers cours n'a visé qu'à introduire le sujet de la dogmatique en général puis le cours sur les sujets du péché et de la rédemption, mais un point particulier en est ressorti : accepter les divergences doctrinales sur des points secondaires avec un état d'esprit prudent et humble quand à l'affirmation que notre façon d'interpréter telle ou telle doctrine est la vérité absolue (car prouvée par les Ecritures). La simple raison de cet état d'esprit est qu'en tant qu'être humain et que chrétien on a souvent la capacité à voir la même chose différemment, simplement en regardant d'un autre angle (ou d'une autre époque par exemple).

- Histoire de l'Eglise - Les Réformes du XVIe siècle : on est quasiment dans le même schéma que pour la dogmatique. Comprendre l'histoire en se mettant dans la peau de l'auteur, du personnage ou des lecteurs est essentiel pour mieux "critiquer" (dans le bon sens du terme) un ouvrage historique. Par exemple, on met souvent sur un piédestal ces hommes de Dieu du XIXe siècle qui se levaient très très tôt le matin pour prier et lire leur Bible. Notre réaction peut être du découragement ou bien une conclusion hâtive sur le fruit de l'oeuvre de ces hommes (sa mission s'est vraiment développée, c'est forcément à cause de sa consécration, etc...). Une analyse prudente regardera déjà vers quelle heure ces hommes se couchaient... et là, on peut alors mieux comprendre ! En bonus : l'histoire raconte souvent le bon côté des hommes et occulte leurs mauvais penchants ; "Quand tout est trop beau, trop parfait, il n'y a que trop souvent, hélas, un revers de la médaille ô combien hideux".